The University of Sydney

Depuis ce mardi, j’ai commencé les cours à l’université. Ce n’était pas mes premiers pas dans le campus puisque j’y avais déjà été à plusieurs reprises, pour l’intégration notamment. Mais j’attendais le début des cours pour en parler, histoire d’avoir plus de choses à raconter.

Commençons par le campus, par exemple. Le campus, donc, est très grand et s’étale sur plusieurs quartiers. Il est situé en centre ville, ce qui fait que les différents bâtiments sont parfois séparés par de grandes rues (cf photo).
Environ 40000 étudiants fréquentent cette université, la meilleure d’Australie et une des meilleurs au monde (dixit le directeur). Parmi les nombreuses différences avec l’ENSIACET, on notera l’accès gratuit et sans fil à Internet, directement à partir de son laptop (i.e. PC portable), l’omniprésence de magasins, fast food et cafés à l’intérieur des bâtiments de cours, l’absence de RU (manger au campus coûte plus cher qu’un maxi best of au Mac Do), la présence d’espaces verts, de gymnases et d’une superbe piscine olympique. Le bâtiment dédié au génie chimique est un peu près aussi pourri que l’A7, ce qui n’est pas vrai pour l’ensemble de l’université.

Concernant les cours, ici chacun les choisit à la carte. Comme je n’ai pas, pour ma part, un menu très diversifié, j’ai choisi :
- Green Engineering (en gros il faut concevoir des procédés propres)
- Bio-products : from laboratory to market place (un cours sur l’industrie pharmaceutique dans tous ses aspects)
- Chemical Design (une sorte de projet de fin d’année, purement GC)
- Industrial Management (du GI en gros)

Ce qui me fait 24 crédits pour 14 h de cours par semaine ! Le problème c’est qu’ici, on demande beaucoup plus de travail en dehors des cours. Ce qui risque de me laisser peu de temps pour voyager. Je vais peut-être changer un de mes cours (on a 2 semaines pour se décider, ce qui fait qu’on peut aller à des cours et les laisser tomber si ça ne nous plait pas !) pour un cours de management.

Je termine avec mes premières impressions sur les élèves et les profs. Alors les profs, très sympas, beaucoup moins distants avec les étudiants qu’en France, et toujours prêt à aider au besoin.
Pour ce qui est des élèves, seulement 15-20% de filles et genre 50% d’asiatiques. Je n’ai rien contre les asiatiques, mais j’ai du mal avec leur accent et à cause d’eux la proportion de blondes tend vers un bon gros zéro...
Cela dit, les élèves sont super accueillants. Dès le premier jour (seulement 1 cours de 2h) ils me proposent de l’aide. Et aujourd’hui après le cours (3h), on m’a proposé d’aller boire un coup au pub et je me suis fait ramener par 4 personnes en 4x4. Ils en ont profité pour me montrer le Fish Market de Sydney et m’inviter au cinéma. Si les Français qui font du génie chimique étaient aussi accueillants, je pense que nos amis Brais et Tonio auraient apprécié davantage l’A7. Enfin je dis ça je dis rien.

Problème d'internet

Tout va mal. Le réseau sans fil de mon voisin dont je profitais est désormais protégé et j’ai utilisé tout mon crédit gratuit en regardant des vidéos sur dailymotion et le blog de xabié à l’université. Je dois encore attendre trois jours pour pouvoir récupérer mon accès à l’université et 10 jours avant d’enfin avoirgratuitement est désormais Internet chez moi. Dernier recours : passer chez les potes pour taxer leur wi-fi (et prendre l’apéro). Ce qui demande 40 minutes de trajet en bus. Bien mais pas top.

The Mix Up

Dernier opus des Beastie Boys, The Mix Up est un album entièrement instrumental. Guitares, basses et claviers remplaçant les samples et beats endiablés auquels cette bande de New Yorkais nous avaient habitués, dans l'excellent Hello Nasty! notamment.
The Mix Up n'a rien d'extraordinaire, mais on est forcé de reconnaitre que "ça sonne bien". Mention spécial pour le titre Off the Grid dont voici le clip, pour le plaisir des yeux et des oreilles.

Beastie Boys Off the Grid
envoyé par Beastie_Boys

Bondi Beach

Ce week-end on a donc pas mal picollé entre européens et américains. Jusqu’à présent je n'ai pas rencontré d'autochtones (aussies). Il faut dire qu'ils sont en vacances pour quelques jours encore. Niveau visites, je suis allé me balader du côté de Bondi Beach (prononcez bonnedaï), plage mythique, berceau du surf australien. Il y a une superbe marche à faire autour du littoral.

Le bain attendra: il fait tout de même un peu froid, même pour un Breton.



Je suis également allé au cinéma voir Harry Potter (désolé...). J’ai été très agréablement surpris, non pas par le film mais par le quartier qui abrite la salle de ciné. Il s’agit de Darling Harbour, une petit baie (genre marina) entourée de restaurant et de cafés, très touristique. Je n’avais pas mon appareil avec moi, mais comme c’est à 5 minutes de marche de mon lit, j’y retournerai prendre des photos rapidement.
Mais je reviens au film. Comme les précédents, c’est assez mauvais. 75% de ce qui se passe dans le livre est laissé de côté et ça ne ressemble plus à grand chose d’autre qu’à une foire à effets spéciaux. Je pense que les livres ne sont de toute façon pas vraiment adaptables et qu’ Hollywood se contente de faire beaucoup d’argent facilement sans faire de réels efforts artistiques. Ces films seront probablement les premiers en terme de rapport mauvaise qualité/ nombre d’entrées.

Ce n’est donc pas réellement pour le film que j’ai déboursé 15 euros, mais pour la salle : IMAX LG Theater. Je ne sais pas si vous êtes familier avec les cinémas IMAX, mais pour ma part je ne savais pas vraiment ce que c’était. Comme on en trouve que dans les très grandes villes, et à ma connaissance pas en France, j’étais désireux de faire tomber ce mystère. Les salles IMAX sont donc de très TRES grand écrans (genre 4 fois la taille standard), avec un son de très bonne qualité et les 20 dernières minutes du film en 3D. Et voir ces apprentis sorciers faire de la lumière avec leur bout de bois, et bien du coup ça en jette !

Pour en terminer avec Mr Potter, le dernier livre sort demain et ici, on peut sentir la fièvre qui monte. Toutes les librairies en font la promo, il s’en est déjà vendu plus de trois cent vingt-cinq millions d’exemplaires (325,000,000 !), rien qu’avec les prés commandes. Une amie américaine va aller faire la queue à minuit (ils sont fous ces Américains !). Pour ceux qui n’ont toujours pas lut un seul de ces livres (shame on you !) je recommande de commencer par le tome 4 (on sort alors du livre pour enfant pour aller vers une lecture plus adulte), en anglais si possible (tant qu’a faire).

Harbour Bridge

Ce weekend vidage de pinte dans un pub branché proche du centre ville en companie d'américains, d'allemenands et d'anglais + visite de Sydney par la mer.
A sydney le métro n'est pas très développé mais ils ont des ferries qui relient différents point autour de la baie de Sydney. Idéal pour le touriste: avec une carte dailytripper il peut s'offrir des séances de bâteau mouche illimitées. Toujours à l'affut d'un plan pas cher, je ne me suis pas privé, comme en témoigne ces quelques photo:

le port, à 2 mètres du métro:



L'opéra de Sydney + Sydney CDB (Central District Business)





Harbour Bridge

Trouvé !

Je commençais vraiment à en avoir marre. Je passais le plus clair de mon temps sur internet ou au téléphone, sans pouvoir prendre le temps de visiter un peu. Les autres personnes autour de moi avaient également un mal fou à trouver un endroit décent. J’ai finalement obtenu plusieurs visites et j’ai finalement trouvé une colloc. Ce n’est pas exactement ce que j’espérais trouver en arrivant ici, mais j’ai rapidement du revoir mes critères à la baisse. C’est une petite maison en plein cœur de Sydney, à 15min de l’université, très chaleureuse. Mes collocs : une fille de Singapour avec qui j’ai eu un échange très sympathique, et une autre de Hong-Kong qui ne revient que dans 10 jours. En attendant les photos de l’intérieur, une idée du voisinage :





Sinon j’ai rencontré tout a fait par hasard deux A7iens de la promo 2003. Ils font leur thèse ici. Bien entendu Sylvie B. ne m’avait pas prévenu de leur présence ici. Dire qu’ils auraient pu m’héberger pendant une semaine gratuitement... Merci Sylvie...

Le soir nous avons fait une tournée des pubs locaux avec les gens du backpacker. Les pubs n’étaient pas terribles, on va aller dans le centre ville demain. Je vais enfin pouvoir commencer à profiter un peu...

PS : pour ceux qui n’ont pas eu le malheur de rencontré Sylvie B, il s’agit de la plus belle caricature de fonctionnaire que j’ai pu rencontrer ; et accessoirement la responsable des relations internationales de l’A7,

Lost in Sydney (10-11-12 juillet 2007)

Le titre n’est pas là pour faire joli mais bien pour résumer mon état d’esprit durant ces premiers jours de vie australienne.
J’ai rencontré plusieurs personnes en plus de Ryan au backpaker (un danois, une néerlandaise, un anglais) mais je suis tout simplement incapable de suivre les conversations qu’ils ont entre eux et j’ai également pas mal de difficulté à parler. Ce qui confirme bien ce que je pensais, Toeic et Toefl : deux belles arnaques.
Dur de communiquer, dur de manger (vu les prix !) et le fait d’être dans un dortoir avec six inconnus laisse une drôle d’impression. Et tant qu’a me plaindre je rajoute : l’isolation est nulle ce qui fait qu’on caille pas mal !
Mon objectif immédiat est clair : trouvé une colloc le plus rapidement possible. Je passe donc mon mardi sur internet. Le soir, je visite une première colloc. Sur le papier ça avait l’air super mais je déchante rapidement : la maison appartient à l’Eglise du coin et les filles qui y vivent sont de ferventes catholiques. Après les avoirs un peu questionnés, je me rends compte qu’elles ont un esprit un peu étroit, limite intégriste... Je suis définitivement perdu. C’est con, c’était deux fois moins CHER que la moyenne. La pince qui est en moi aurait bien voulu prendre la chambre mais mon aversion pour les Religions fut finalement la plus forte.

Suite à cet échec, je redouble d’effort et m’achète un téléphone portable, pour appeler les annonceurs.

Billabong Gardens

C’est sous une pluie diluvienne et après avoir dormi moins de huit heures en deux jours et demi que je suis enfin arrivé a Sydney. Dans la navette qui me conduis à mon auberge de jeunesse (backpaker) je rencontre un américain (Ryan) et une américaine qui vont étudier dans la même université que moi. Tout de suite le décor est planté : il fait gris, froid et j’ai beaucoup de mal à suivre les conversations.

Avec un nom qui transpire le surf, mon auberge de jeunesse se devait d’être accueillante. Les dortoirs sont bien mais sans plus, mais il y a un accès gratuit, illimité et wireless à internet. ET ça, c’est cool !

Quelques photos valent tout de même mieux qu’un long discours.





Après une bonne douche, je suis allé visiter le campus avec Ryan (qui a lui aussi réservé un lit à Billabong Gardens) et manger un truc. Le campus est énorme et réparti dans plusieurs quartiers. Première impression sur le quartier: on dirait qu'il sort tout droit du farwest. Les buildings ont un style très particuliers et les australiens conduisent comme des cowboys (et à gauche en plus).

En direct de London Heathrow (07/07/07, 19h GMT)

Connecté via mon mac au réseau wifi T-Mobile, me voilà en mesure, depuis Londres, de poster mon premier message. Bon il a fallu que je m’achète un adaptateur secteur pour pouvoir me brancher sur leurs F... prises (qui sont elles mêmes différentes des prises australiennes) mais ça le fait.

Que dire ? J’ai dormi 4h cette nuit, ça fait 11 heures que j’ai quitté la Bretagne et il me reste 25h de trajet dont 23 de vol. J’ai la forme, surtout depuis les en-cas gratuits du vol Paris-London (l’avion a passé plus de temps à rouler sur les pistes qu’à voler dans le ciel mais bon c’est pas grave, ça fait du bien de polluer de temps en temps). J’ai hâte de voir la gueule du 747 et de manger gratos.

Enfin voilà c’est parti pour l’Australie, cette terre exotique où le soleil se couche à 17h, où la droite conservatrice est au pouvoir depuis 10 ans, où l’on supporte la guerre en Irak sans toutefois ratifier le protocole de Kyoto, où les aborigènes sont reconnus comme des Australiens depuis seulement 30 ans, et où l’eau des chiottes s’ évacue dans le mauvais sens...

A mort les Blog !

A mort les blogs !


C’est comme ça, c’est dans l’air du temps. Les blogs sont devenu à la mode. Tout le monde en créé, il en pousse partout. Pour un oui ou pour un nom. Sur la politique, la musique, les chats, les boomerangs et que sais-je encore, les pires étant, bien entendu, ceux qui traitent exclusivement de leurs auteurs et des aventures parfois palpitantes de ces derniers.
Et alors, quel mal y a t-il a ça ? Aucun, a priori. Après tout, cela permet aux blogueurs de faire preuve d’une certaine créativité tout en aiguisant leur sens artistique.
Le problème n’est pas là. Chacun est libre de perdre des dizaines d’heures devant son ordinateur, à écrire sur sa vie plutôt qu’a la vivre. Tant que ça n’engage que lui...
Seulement voilà, un blog n’engage pas uniquement son auteur, mais aussi ses lecteurs – comprenez ses amis – qui doivent perdre de longues minutes supplémentaires sur le net, voir, si possible, laisser des COMMENTAIRES. Lorsque vous avez un proche qui a sombré dans un délire bloguesque ça va. Quand vous êtes en école d’ingénieur et que tous vos amis partis en stage loin, très loin, s’y mettent, ça devient pesant. Le comble résidant dans le fait qu’ayant créé votre propre blog, vous êtes bien obligés d’aller voir ceux des autres, ne serait-ce que pour vous assurez un minimum de visiteurs. Entre l’écriture du dit blogg et la lecture de la dizaines de blog de vos relations, il ne vous reste bientôt plus suffisamment de temps pour prendre des photos des contrés exotiques que vous visitez. Photos destinées à enrichir votre blog, évidemment.

C’est dans ce contexte étrange, cette folie que l’on pourrait nommer bloggomania – ou peut être mieux, blogomanie – que J’ai décidé d’être originale. Je vous annonce donc (roulement de tambours) la création de mon BLOG à moi. Vous êtes fortement invités à vous y rendre et à y laisser des messages de temps en temps. Et je conclus en ajoutant l’adresse :www.chris-club/bloggspot.com