25 nov. 2007

Road trip from Sydney to Fraser Island

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Donc me voilà de retour pour repartir de plus belle. Cette fois-ci directions Fraser Island, à seulement 1500 km de Sydney (en voiture bien sur !). Une semaine de bonheur en perspective ! Bientôt de retour avec de superbes photos !

En attendant voici un aperçu des photos de Whitsunday





Ainsi qu’un photo classique de Fraser Island (bien que le plus intéressant soit plus le voyage en lui-même que l’Ile en question).



Cheers !

20 nov. 2007

Whitsunday

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Et voilà, mon périple Australien touche (en principe) à sa fin. Aujourd’hui je m’envole pour les îles paradisiaques de la Whitsunday Coast. Je rentre samedi soir à Sydney pour passer mon dernier weekend là bas avant de repartir, en voiture cette fois, pour une probable dernière aventure.

Star City Hotel & Casino (partie 2)

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Bon je sais ça fait beaucoup de postes en peu de temps, mais je suis en vacances et la plupart de mes potes sont encore en exams donc en attendant je m’occupe...

Toujours est-il que samedi dernier je suis retourné au casinos, bien décider à me faire plaiz avec l’argent économisés sur le loyer grâce à mon sous-locataire de frère. Forcément un samedi, même à 23 heures, c’était blindé ! Du monde partout ! De superbes femmes en robes de soirée bien chère (comme dans les films), des rugbymans en T-shirts (pas comme dans les films) et beaucoup d’argent qui circule innocemment. Des concerts dans les bars qui bordent les machines à sous, une véritable ambiance de fête. J’ai pu croiser une mamie chinoise avec une liasse de billet de $100, apercevoir des gens miser une centaine de dollar par tour sur la roulette et observer un mec gagner un pot de $7000 sur la table de poker THNL à $5, faisant passer son tapis à un montant de plus de $10000 ! Malheureusement pour moi, pas possible de jouer, 2h30 d’attente pour la table la moins chère. I’ll be back !

17 nov. 2007

L'Omaha High débarque sur everest poker !

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Grande nouvelle pour tous les habitués d’everestpoker.com : une nouvelle variante de poker est disponible : l’Omaha Hight.
Everest poker n’avait comme seul avantage le faible coût des parties proposées. Le site gagne en sérieux en proposant (enfin) autre chose que le Texas Hold’em. On peu tout de même regretter le choix de la nouvelle variante : trop proche du TH. Proposé l’Omaha High/Low ou un Stud aurait été plus « révolutionnaire » mais bon c’est déjà ça.

Donc l’Omaha kesako ? Tous simplement la forme la plus « folle » du poker. C’est cette variante qui produit les plus gros pots et qui assure le plus de sensations !

Les règles : exactement les mêmes que le TH à deux exceptions près :

- Chaque joueur reçoit 4 cartes au lieu de 2.
- Pour faire une main, un joueur DOIT utiliser EXACTEMENT DEUX cartes parmi les 4. Ni plus ni moins.

De plus le jeu ce pratique en POT LIMIT ce qui signifie que l’on ne peut miser qu’un montant égal à ce que contiendrait le pot si l’on se contentait de suivre. Cela signifie peut de All-in avant le flop mais n’empèche pas les pots d’être en moyenne 4 fois plus gros qu’en no-limit hold’em.

Pour finir quelques règles de survie issue de ma jeune expérience et de mes lectures :

- Pour déterminer si une main est jouable, il faut comprendre qu’une main de Omaha correspond en réalité à 6 mains de TH. Par exemple si vous recevez Acoeur Apique 10 cœur 10 piques vous avez en réalité : A/A, A/10 assortie, A/9 assortie, A/9 dépareillé, A/10 dépareillé et 10/9 dépareillé. En TH les 3 premières mains sont indiscutablement jouables et les 3 suivantes sont potentiellement intéressantes. Autant dire que dans ce cas de figure vous détenez un monstre. À l’inverse A/J/8/2 tous de couleur différente (rainbow) est une poubelle... Pour juger de la qualité de votre main il faut donc observer le nombre de main jouable en TH qu’elle représente. C’est un bon début.
- Il est important de comprendre que lorsque vous êtes contre un adversaire, vous avez en face de vous non pas une mais SIX mains différentes. A 5 joueurs sur le flop, c’est donc 30 mains qui s’affronte. La conséquence immédiate est la suivante : si vous n’avez pas le jeu max ou un tirage max, il est fortement conseillez de se coucher. Dans le même ordre d’idée, ne tentez pas un tirage qui n’est pas max. Si vous avez la couleur dame haute, il est très probable que vous êtes battue.
- Si une paire apparaît au tableau, il est plus que probable que quelqu’un est un full.

Vous l’aurez compris, en Omaha les mains sont en général beaucoup plus fortes qu’en TH. Une paire d’as qui ne fait pas brelan n’ira pas bien loin. Les fulls, couleurs et quintes sont légions. Il faut donc bien lire les flops pour être sur de ne pas se faire piéger. Bon jeu à tous !

Star City Hotel & Casino (partie 1)

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Ma maison est située à 300 mètres du casino de Sydney. Un gigantesque complexe : Deux buildings de 30 étages avec des chambres à 100$ la nuit minimum, une piscine sur le toit, 30 bars et restaurants, des salles de spectacles et une immense salle de jeu !

Les tours me narguent depuis que je me suis installé. Je me suis souvent approché et baladé dans l’enceinte sans pour autant oser entrer dans la salle de jeu proprement dite. Déjà ça claque pas mal : gigantesque fontaine à l’extérieur, cascade à l’intérieur. Marbres étincelants, plafonds étoilées. La grande classe !
J’ai finalement franchi le pas avec mon frère un mardi soir et tenté de pénétrer dans l’enceinte. On en a pris plein les yeux ! Des machines à sous (pokies) à pertes de vue. Des écrans gigantesques pour suivre les sports en directs, des tables de blackjack à perte de vue... Et un coin poker avec une quinzaine de tables! Nul doute que je craquerais un jour pour la table la moins chère : du THNL à $2/$1 avec un bring in fixe de $80.

En attendant on est devenu membre du casino (inscription gratuite), ce qui nous a donné le droit à deux soft drink gratuits que nous avons savourer dans des bars bien classes ainsi qu’à un jeton de $10 chacun, uniquement valable sur les roulettes. On a donc miser ça en même temps sur deux colonnes de chiffres différentes avec un gain potentiel net de $10 que l’on aurait été libre de jouer n’importe où. Le zéro est tombé, mettant fin à nos rêves les plus fous. Cela ne m’a pas empêché de parier $1 dans une machine à sous et de gagner un dollar supplémentaire (waou !).

15 nov. 2007

Death Proof (Boulevart de la mort, un film Grindhouse!)

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J’ai enfin pu voir le dernier Tarantino ! Il était sorti en France juste après que je sois partis et viens seulement d’atteindre les cinémas Australiens.
Encore une fois, une expérience inoubliable. Le fait de l’avoir vu dans une salle quasi-pleine a beaucoup aidé, les Australiens s’exclafant bruyamment à chaque blague.
Avant de parler du film en lui même, il faut évoquer le contexte qui à conduit notre ami Quentin à produire ce magnifique navet.

Dans sa jeunesse, Mr Tarantino passait des soirées dans des cinémas de quartier offrant des films d’un genre particulier dit « grindhouse ». Pour le prix d’un film, on en avait d’eux. Soit trois heure et demie à manger du pop corn devant deux téléfilms à petit budget de mauvaise facture. Ces films brillaient donc par leur médiocrité, la pauvreté de leur scénario et leur violence. Un genre bien sympathique donc.
Un soir, Quentin invita un ami réalisateur à boire des bières chez lui. Après avoir descendu une nombre indéterminé de cannette et alors qu’il avait la bouche pleine de chips, sont ami lança un truc du genre « I love dis pofter man », en pointant d’un doigt graisseux une affiche de film. Quentin répondit qu’il s’agissait d’une affiche de cinéma Grindhouse. S’ensuivit une discussion animée sur ce genre particulier. Les deux réalisateur se découvrirent une passion pour ce genre obscur et, les bières aidant, un d’entre eux fini par lâcher « let’s do that ». Il en ressortit l’idée que chaque ivrogne allait pondre un film faisant honneur au genre et qu’ils sortiraient les deux films ensemble sous un unique long métrage de trois heures. Au fil des semaines l’idée se précisa. Rapidement des réalisateurs se battaient pour réaliser les fausses bandes-annonces qui devaient s’intercaler à l’entracte entre les deux films. Le film « Grindhouse » vit finalement le jour. Il se constitue du film de Z, un film de zombie, de dix minutes de faux teasers réaliser par Tarantino, et de Death Proof. Et comme on pouvait s’y attendre, ce fut un gros bide au States.
Les raisons ? Trop long, trop con. Les fans de grindhouse ne sont pas si nombreux et lorsqu’on fait un bon film basé sur un mauvais genre, ça ne donne pas lieu à un chef-d’œuvre.

Du coup, en France et ailleurs les films sont sortis séparément, dans des versions plus longues (incluant les scènes coupées). On perd l’esprit d’origine, mais on gagne en accessibilité.

Bref je suis donc allé voir Death Proof, et j’ai adoré. Bon certes le scénario est très simple : un homme possède une voiture qu’il a rendu « death proof » pour le conducteur et mortelle pour les passagers, et s’en sert pour tuer des jeunes filles. Une sorte de tueur en série d’un genre particulier, très rock en roll.
Mais le film reste très jouissif, les dialogues sont percutants (la VO est impérative pour ne pas perdre l’essence de ceux-ci), la bande son est bien sympa (bien qu’en dessous des précédentes) et l’on apprécie l’effort réalisé pour donner au film un aspect « pas finis » (le film passe en noir et blanc pendant un moment, une bobine saute, des coupures mal ajustées etc...). Les scènes de poursuite au volant de grosses américaines sont superbes. Sentir le sol du ciné trembler lorsque le méchant appuie sur le champignon est une expérience inoubliable. Quentin c’est fait plaisir et cela se ressent. Sans parler des clins d’œil à l’univers tarantino qui sont légions et donne du baume au cœur du fan.

Un film totally pointless mais très jubilatoire. Un bon moment à passer si on ne veut pas se prendre la tête. A regarder entre amis, dans un salon avec beaucoup de truc à grignoter et le son à fond !

True Romance

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Un film que tout bon fan de Tarantino se doit de voir, voir de revoir. Tout simplemen excellent.
Réaliser par Tony Scott avec un casting impressionnant : Christan Slater, Patricia Arquette, Val Kilmer, Gary Oldman, Brad Pitt, Christopher Walken...Le scénario est de Tarantino et ça se voit, à se demander parfois si ce n’est pas lui qui a réalisé le film. La bande son est une nouvelle fois au rendez-vous, nickel.

Mais parlons du scénario. Un mec quelconque (Clarence) et une call girl tombe passionnément amoureux l’un de l’autre au cours d’un rendez-vous arrangé. Une véritable romance débute. Problème : la call girl « appartient » plus ou moins à un petit mafieux. Lorsque Clarence passe chez ce dernier récupéré les affaires de la call girl, il s’ensuit un bain de sang. Et le jeune couple se retrouve avec un meurtre et 2 millions de dollars de cocaïne sous les bras. Ils partent en lune de miel sans vraiment se rendre compte que la mafia et la police sont à leur trousse. S’ensuit une succession de scène d’anthologie, de violence et de situation cocasse voir hilarante dont Tarantino a le secret.

3 nov. 2007

Deux blog sympas

Le blog d'une de mes très bonnes amies qui à la chance de passer quelques mois à San Francissco:
http://sophie-usa.blogspot.com/

Ainsi qu'un coup de coeur: créé par un bon pote à moi, le blog d'un écophotographe qui sort sans aucun doute de l'ordinnaire.
http://www.photos-nature.over-blog.org

Toujours plus de poker (2/2)

Cash game

La particularité de cette partie résidait dans le fait qu’elle était short-handed : seulement 6 joueurs. 3 débutants, 1 joueur moyen et 1 joueur expérimenté (nico). J’ai vite remarqué que le débutant en face de moi avec une expression particulière lorsqu’il recevait de mauvaises cartes.
Pour des parties de ce genre, la littérature recommande de jouer plus de main et de manière plus agressive. C’est ce que j’ai entrepris de faire mais si cela m’a permis de gagner plusieurs petit pot, cela m’a également coûté beaucoup à la longue, les autres jouant globalement de manière très conservatrice. J’ai finalement flopé un brelan de 3 et amassé un gros pot, faisant monté mon tapis à $15. J’ai ensuite été malheureux avec As/Q : Un as au flop. J’agresse le pot et un débutant me paye. Le turn me donne un tirage couleur max et mon adversaire mise 1$. Il ne semble pas sur de la force de sa main et je pense pouvoir lui faire coucher sa main en envoyant mon tapis. Il hésite et me paye avec As/3 offsuit. Le problème c’est qu’il a une double paire ! J’ai encore 3 dames et 8 piques pour me faire gagner, soit 24% de chances environ, mais non. Je redescend à $10 de tapis (je le couvrais largement).

Viens LE coup de la soirée.

Depuis le début, Nico a fait preuve d’une grande capacité de lecture des adversaires, payant un bluff au flop, puis au turn puis à la river avec seulement une paire intermédiaire. Sachant que j’ai tendance à transpirer lorsque je bluff, j’avais donc pris la résolution de ne pas tenter de bluffer cet Allemand.

Cela étant dit, je me retrouve au cutoff (avant le bouton) et deux joueurs avant moi se sont couchés. Je paye avec Q/3 de cœur, une main à priori injouable, en espérant trouver un bon flop. Le bouton paye et la small blind complète avant que Nico, de grosse blinde, relance de 30c. Vu la tête du joueur au bouton, je sais qu’il ne va pas payer. Je ne pense pas que le small blind va payer non plus et je forme le raisonnement suivant : j’ai la position sur Nico donc s’il ne touche pas sont flop, je mise un bon coup et empoche le pot. Je paye donc. À mon grand étonnement la small blind paye. Le flop tombe (je ne me rappelle plus des cartes, mais cela n’a que peu d’importance). La small blind check et Nico fait de même. Le pot fait $1,30 et je mise donc $1. Le small blind se couche et Nico m’observe pendant de longues secondes. J’évite son regard et m’efforce de paraître le plus naturel possible. Ça ne prend pas, il paye. Le turn n’apporte rien de spécial et Nico mise $1. Pendant ce temps je poursuis mon résonnement : il doit avoir As high, avec éventuellement une petite paire. Il est persuadé que j’ai bluffé au flop donc il mise maintenant pour me coucher, si je le relance il va croire que je continue mon bluff. Mais si je paye juste, cela va le déstabiliser et me donner une occasion de bluffer la river. Je réfléchis à tout cela en une poigné de seconde ce qui fait que mon call paraît très naturel. Je donne vraiment l’impression de quelqu’un qui a du jeu et qui veut voir la carte suivante. Cela le surprend et après une hésitation, il check la dernière carte. C’est ce que j’espérais. Pour le forcer à se coucher à ce niveau, je suis obligé de miser un gros montant. Le pot fait 5,30$, je mise $3,5. Nico m’observe pendant un bon moment, mais j’ai confiance en mon résonnement. Il finit par ce coucher. Le coup le plus éprouvant psychologiquement que je n’ai jamais joué.

Plus tard dans la partie, je vais avoir plusieurs coups malheureux qui vont me faire redescendre bien bas. Je termine la partie en flopant une quinte qui me permet de terminer avec $9,50. J’ai joué très large et cela m’a finalement desservi.

Toujours plus de poker (1/2)



En plus de mes parties régulières de cash game à $10 sur everestpoker.com, j’ai dernièrement participé à 2 parties « live » avec des potes. Le premier soir il s’agissait d’un cash game à $10 de buy-in et des blindes de 5/10cents , le soir suivant autres amis et autres style : un tournoi à $5 de buy-in.

Un tournoi avec 10 joueurs.
Chacun mise $5 et débute avec un tapis de 850. $35 au premier et $5 au second. La structure d’augmentation des blindes est particulièrement stupide : à chaque fois qu’on fait un tour de table, on double (en gros). Du coup les deux premiers niveaux durent une heure et les deux derniers 5 minutes. Cela dit je suis là pour m’amuser et je ne crois pas trop à l’éventualité de me retrouver en finale.

Je gagne trois pots monstrueux en début de partie : un avec la top paire au flop : je mise un gros montant pour coucher tout le monde, quelqu’un me paye avec la paire inférieur. Ensuite je flop un brelan que je slow play pour un maximum de rentabilité malgré le tirage couleur. Enfin je reçois une paire d’As au bouton Vu la quantité de joueurs déjà dans le coup, je place une relance démesuré pour coucher tout le monde. Un joueur paye. Le flop est peu menaçant, il check, je mise gros et empoche un nouveau pot de plus de 300. J’ai environ 2000 jetons. Après ce rush je ne vais plus recevoir de carte pendant deux longues heures. Il ne reste plus que 6 joueurs lorsqu’une double paire me remet à flot. J’ai un tapis de 2500 et un joueur me relance de 250 (blindes 50-100). Je sur relance à 1000 avec une paire de roi pour prendre le pot directement. Le relanceur me paye avec J/10 ! J’hallucine complètement, surtout lorsqu’il touche sa quinte ! Première bad-beat
Sur la main suivante, je relance à 350 avec K/J de trèfle. La grosse blinde fait tapis à 550 et un joueur paye ! Compte tenu de la taille du pot, je complète. Je ne flop rien et perd finalement contre Q/J (paire de dame). Le joueur qui a payé les 550 avait J/9 de cœur, sans commentaires. Je me retrouve short stack , mais les autres s’éliminent rapidement (les blindes passent en très peu de temps à 200/400). En envoyant le tapis à plusieurs reprises je me refais en volant les blindes. J’arrive un peu miraculeusement au moment fatidique ou il ne reste plus que 3 joueurs. Là encore je fais tapis aux bons moments. Je suis payé par une paire de 3 alors que j’avais K/10. Je touche mon roi et me retrouve de nouveau dans la course. Peu de temps après un de mes adversaires est éliminé et me voilà en finale. Mon adversaire à 5500 jetons et moi 3000. Les blindes sont à 500/1000. Je domine totalement le duel en mettant la pression sur mon adversaire sans pour autant risquer d’engager tous mes jetons. Le tournant de la finale vient lorsque je relance avec 10/4 la grosse blinde de 1500 et que mon adversaire se contente de payer. Il check le flop et j’envoie le tapis. Il se couche. Je le couvre désormais largement. Sur la main suivante il me relance et j’envoie le tapis avec 6/5 de carreaux. Il paye avec 5/4 de cœur. Il touche sont 4 mais le tableau final donne As-As-Q-Q-4 : je le bat au kicker et empoche $35 ! Pas mal pour un éternel second !