10 déc. 2007

Sailing at the Whitsunday's

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Nous avons donc passé les trois jours et deux nuits suivantes sur le double-o-seven. L’équipage est présent sur la photo : un jeune couple suédois très sympa (elle est prof de yoga, lui bosse pour Petzl, le leader mondial du matos d’escalade), une irlandaise un peu spé mais brave, le captain Willow et en arrière plan le navire.
Ce petit voilier est un bateau école, et le prix de la croisière incluait une initiation à la voile et la navigation. L’avantage c’est qu’on avait donc le droit (et l’obligation en fait) d’aider à manœuvrer le bateau. Nous avons eu également le droit à de nombreux petits cours théoriques sur l’art de la navigation, de l’ancrage etc... Bien sympa.

Par contre le problème c’est qu’il n’y avait pas de vent. Du coup le bateau n’avançait pas et ça c’était frustrant. Le skipper, un pur australien de la brousse pour qui la bière est un élément indissociable de la croisière, était un peu radin tout de même. Rechignant à mettre le moteur en marche quand le vent ne permettait pas de dépasser 2 nœuds. Du coup, par moments, on se faisait un peu chier sur le bateau et comme on mettait une plombe à se rendre d’un point à un autre on a pas fait tant que ça de haltes :

Premier jour : formation du matelot au port, lunch dans une petite baie suivit d’un bain rapide autour du bateau pour se rafraîchir (32°C à l’ombre, soleil de plomb).
Barbecue (BBQ comme on dit ici) le soir dans une crique.

Deuxième jour : halte sur une île le matin, un peu de « bush walk » jusqu'à la fameuse plage « whiteheaven beach » au sable le plus fin du monde. Superbe plage, dommage que ce soit le seul moment du weekend où il n’y avait pas de soleil !
Après midi : on rejoint une autre baie pour plonger admirer un récif corallien. Superbe.
Soir : repas et bière dans une autre crique. Superbe ciel étoilé.





Troisième jour : on navigue autour de petites îles sans s’arrêter pour rejoindre une plage où l’on mouille. Bain autour de gros poissons et repas au soleil. Puis on rentre toutes voiles dehors, pour une fois il y avait du vent.





Au final c’était bien sympa, mais pas aussi bien que le promettais les cartes postales et les guides touristiques. En plus de l’avarice présumée du skipper, un dernier élément à perturber cette croisière : les méduses. En fait il y a trois espèces mortelles qui vivent dans cette partie de l’Australie. Il y a environ 100 accidents par an sur l’archipel pour 100,000 visiteurs, soit une probabilité de 1/1000. Sachant que le port d’une combinaison réduit considérablement les risques. Cela dit si tout les accidents ne sont pas mortels, ils s’accompagnent invariablement de 3 heures de supplices sur le bateau et dans l’hélico suivit de 4 jours d’agonie à l’hôpital tellement le poison est violent et douloureux.
Du coup malgré la combinaison, je n’étais pas toujours rassuré une fois dans l’eau. C’est con mas ça a un peu diminué mon plaisir.

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