New Year's Eve à Sydney

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Un réveillon bien particulier. Pas de vin ni de foie gras, pas de coup de fil chiant à donner/recevoir, pas d’Arthur sur TF1 pour le décompte final, une chaleur étouffante dehors, un feu d’artifice du feu de dieu et au final un superbe soirée.

Il faut savoir qu’en plus des 4 millions de personnes qui vivent à Sydney,1 million de touristes (Australien ou autres) viennent passer le réveillon à Sydney. Le centre ville est fermé à la circulation, les légions de taxis forment des embouteillages sans fins. Chaque bar ou club fait payer l’entrée entre $35 et $80 et le centre ville est une zone « sans alcool » . Du coup c’est la lutte pour trouver un spot ou l’on peu à la fois picoller et voir le feu d’artifice. Heureusement, un pote à moi connaissait quelqu’un qui avait des tickets louches pour un endroit de rêve avec vue magnifique sur le pont de Sydney et la baie d’où partait le feu d’artifice. La contrepartie c’est qu’il fallait marcher pendant une heure pour y arriver. Mais bon après un bon apéro, la marche devient plaisante.

Donc on a commencé à réveillonner entre bon français, mon frère, Tony et moi. Comme des pinces avec nos chips, nos bières et nos toast au pâté à $3. On a finalement été rejoint vers 9h par ma colloc, une copine et le pote australien en question. Vers 10 heures, nous avons pris le chemin du feu d’artifice avec nos sacs remplis de rhum australien « bundaberg » et de diverses autres victuailles. Petit stress en ville lorsqu’un policier fouille mon sac mais ça l’a fait.

Finalement on est arrivé à bon port, et après une heure de réjouissance on a pu admirer ça :



De la suite de la soirée il me reste surtout des flashs : Tentative de chop après le feux d’artifice qui tombe à l’eau, de dos la fille avait 20ans, de face 40. Tony et Steph qui sortent du taxi en marche coincé dans les embouteillages après avoir vu que j’avançais plus vite qu’eux à pied, Tony qui esquive une amende de $260 pour avoir pissé à sur la voie publique sous les yeux d’un policier en disant simplement « ok see you later », Stéphane qui craque son slip sur les tables de blackjack du casino, Tony vidé du bar PBH à 5h du mat, moi qui chambre un chinois qui manque de peu de m’écraser son poing sur la geule et d’autres trucs pas racontables.

« Oh la belle verte »
Guillaume Bertrand